Jaimelesfraisiers

Une citation que je devrais mettre en pratique "the way the world worked-which was badly-was just a strong incentive to live purposefuly and to be determined about living well"

30 avril 2007

Ces dernières semaines...

...sont passées beaucoup trop vite. Je me demande si plus je vais vieillir, plus le temps va s'emballer jusqu'à ce que j'atteigne le troisième âge où il semblera s'arrêter pour me laisser contempler tout ce que j'ai raté et failli réussir.

A part cela...La troisième saison de Veronica Mars a commencé sur M6, une de mes élèves m'a fait un dessin (Shikamaru du manga Naruto, très bien dessiné), mon mémoire euuh mon mémoire bref passons, je me suis offert le dvd de Paris je t'aime (et je confirme ce que j'ai dit il y a presque un an en sortant de la salle, Bastille d'Isabelle Coixet est bien mon préféré, cette histoire d'un homme qui retombe amoureux de son épouse m'a à nouveau émue aux larmes) et j'ai découvert un glacier italien, Amorino, qui est présent depuis 2002 à Paris mais vient d'ouvrir une boutique rue Soufflot (j'ai pris une glace au chocolat et parfum amarena c'est-à-dire vanille et griottes mmmmmmmmmm).

Me souvenir pour mes vieux jours de: cette gamine mutique et renfermée qui m'a finalement fait un cadeau, ma capacité à pleurer devant un court-métrage, la déléctation ressentie quand la griotte éclate dans ma bouche en se mêlant au chocolat.

Pour faire référence à un autre manga, il ne faut jamais oublier dans la vie de se construire des souvenirs heureux. Non seulement parce que c'est drôlement agréable sur le moment, mais aussi pour ne pas en vouloir au temps de finalement ralentir.

Libellés :

09 avril 2007

Jouons un peu

(Je n'ai que ça à faire? Affirmatif, je n'ai que ça à faire.)

22 titres de films (aux traductions plus ou moins approximatives) se cachent dans ce texte, saurez-vous les retrouver?

Bienvenue au printemps dans toute sa gloire, déroulant son ciel d'un bleu parfait. Me promenant au jardin du Luxembourg, humant les parfums de pain et de roses, je fais mine d'être plongée dans une réflexion philosophique du style "être ou ne pas être?" quand me bouscule une imposante dame en velours bleu. Elle me tire de mon rêve où les heures passaient sur moi, allongée sur une plage, occupée à contempler une planche à voile brisant les vagues. Où localiser ce songe? Au Brésil probablement. Je repars dans mon monde imaginaire mais "Balle de match!", je me retrouve au beau milieu d'une partie de badmington sauvage. Le volant s'approche, plus près, encore plus près, avant d'être renvoyé et de revenir, brillant, chatoyant et...dangereux! Eborgnée, je m'éloigne, pas du tout disposée à l'amour pour mon prochain tandis que rient les gamins autour de moi. Pfff, sales petits bourgeois, regardez celui-là, il se prend pour qui, le roi de New-York?
En sortant du jardin, décidément peu propice à la rêverie, j'assite à une altercation entre un chauffeur de taxi et une dizaine de personnes à propos d'un garçon qui traversait en-dehors des clous, garçon que le chauffeur a failli renverser. Un peu déçue qu'il l'ait raté (l'amour en fait, n'est pas réellement ma qualité prédominante), je manque de rentrer dans une beauté américaine débordante de graisse qui me gratifie d'un reniflement méprisant. Oui, la France, c'est mieux quand on n'a pas de relation française. Conclusion logique d'une journée ratée, la nuit va tomber, l'air se rafraîchit et après une journée de soleil, de désirs avortés et de cohue, les fleurs, brisées de fatigue, meurent comme autant de suicides de vierges.

Libellés :

06 avril 2007

La source aux fées

(je crois que c'est le bon titre)

Chez mes grands-parents, il y a un vieux livre pour enfants dont la couverture me fascinait: on y voit le visage d' une belle jeune fille ainsi que des bulles laiteuses flottant autour de sa bouche, sur ses joues, dans ses cheveux.

Quand j'ai su lire, j'ai appris que les bulles étaient en réalité des perles. La jeune fille, en se rendant à une source, avait accepté d'aider une fée à puiser de l'eau. Pour la récompenser de sa gentillesse, la fée lui avait donné le don de cracher des perles et des diamants à chaque parole.

Je pense qu'un jour, sans m'en rendre compte, j'ai du être joliment utile à la PDG de la Fairy Corporation, ordre de Merlin 1ère classe, Sorcière non pas grise, non pas blanche, mais transparente au moins, le genre de gros bonnet à côté duquel la Dame du Lac passe pour une vulgaire cartomancienne en roulotte.

Pourquoi j'en suis convaincue? Parce que cela expliquerait le miracle qui fait qu'aujourd'hui, j'ai autour de moi les amis les plus adorables, les plus affectueux, les plus attentionnés qu'on puisse trouver. Cela ne peut être que l'effet d'une bénédiction féérique.

Depuis hier, j'ai 22 ans et je me suis rappelée à quel point j'étais une petite veinarde. Alors pas de problèmes, je vais aller la délivrer ma Princesse Peach!