Jaimelesfraisiers

Une citation que je devrais mettre en pratique "the way the world worked-which was badly-was just a strong incentive to live purposefuly and to be determined about living well"

29 janvier 2007


(Là, je vous sens perplexes)

Samedi soir (soir de l'anniversaire de Delf qui fait son apparition dans ma colonne de droite) j'ai fait face à une difficile question: "Il est sur quoi ton blog?".
Pour autant que je m'en rappelle j'ai répondu "sur rien" puis j'ai légérement modifié ma réponse: c'est devenu "sur n'importe quoi". Moudi cite, Prawn cuisine, Louise visite et PiOCi visionne, moi je fais un peu de tout et donc un peu de rien et donc...n'importe quoi.

Pour continuer sur cette voie (parce que Lao Tseu a dit "il faut trouver la voie"_ je suis allée à l'expo Tintin à Beaubourg! Avec Louise d'ailleurs qui au téléphone a cru qu'il s'agissait d'une expo sur Satan, elle était déçue cela fait longtemps qu'on n'a pas célébré de messes noires toutes les deux) voici une note inspirée par PiOCi et par Yoruichi-san (qui elle n'a pas de blog et ne laisse pas de commentaires sur ceux des autres et dont on peut dire du mal en ce moment vu qu'elle est à Londres mais pas trop parce que sans elle il n'y aurait pas eu de note aujourd'hui)

Les chansons que je chantais en yaourt (d'où l'image)

You gotta be de Des'ree "you gotta be humm you gotta be ooooh you gotta be hhummer"

Yellow lemon tree de Fool's garden, j'avais bien pigé qu'à un moment le type ne chantait pas mais se contentait de dire "da! dadada didada dadidadada" mais il m'a fallu du temps pour comprendre qu'il prononçait de vrais mots qui existent en anglais dans le reste de la chanson.

Only when i sleep de the Corrs, LE slow de mes années de collège...Comme aujourd'hui, à l'époque, je ne dansais pas les slows sous prétexte qu'on a l'air ridicule à tourner en rond en se tenant par la taille (ce qui est vrai mais tout comme aujourd'hui, la raison première est qu'on ne m'invite jamais à danser un slow). Bref je restais assise sur ma chaise, je prenais un air pénétré genre "waouuuh ce que j'aime cette chanson" et je yaourtais gaiement en appuyant bien sur le "only when i sleep, i see you in my dreams" seules paroles de la chanson à ma portée.

Mrs Robinson de Simon and Garfunkel jusqu'au jour où j'ai vu "Le Lauréat"...J'ai pris la peine de regarder les vraies paroles, je ne pouvais pas continuer à massacrer une chanson qui accompagnait un si joli film.

You're my first, my last, my everything de Barry White...Autant les autres maintenant je sais les chanter plus ou moins correctement autant pour celle-là j'ai changé de technique: j'arrête de faire semblant de connaitre les paroles et je danse.

Les chansons que je chante toujours en yaourt

I don't want to be de Gavin Degraw, c'est-à-dire le générique des Frères Scott, le "i don't want to be anything other than what i've been trying to be lately" devient chez moi "i don't want to be hummmm other hummmmmmhummmmhummmmmm lately"

Mala vida de la Mano Negra parce que oui, on peut aussi yaourter sur de l'espagnol et c'est beaucoup plus drôle que sur de l'anglais (et cela se voit moins!)

Edit: Yoruichi a laissé un commentaire! La preuve que la provocation, parfois, cela fonctionne :-).

22 janvier 2007

La rentrée du Petit Nicolas

(Pour Delf : oui oui le conducteur du train a passé la chanson dans le train, par le système d'interphone, au début il y avait "Bohemian Rapshody" j'étais toute contente!)
(Pour Luciole : le chanteur de "Rer D" s'appelle Sam, et c'est vrai que c'est mal de ne pas payer les tickets, après faut pas se plaindre si on a des trains qui tanguent comme celui que je prenais pour aller à L'isle-Adam)

2 semaines! Cela fait 2 semaines que j'ai repris les cours! C'est le temps qu'il a fallu pour que la Sorbonne redevienne à peu près normale (enfin redevienne comme avant) parce que quelques jolies surprises attendaient les familiers de cet établissement au retour des vacances.

1) La porte-fenêtre en face des escaliers menant à la bibliothèque, celle qui donne sur la cour, est restée grande ouverte pendant près d'une semaine alors qu'en temps normal personne n'a le droit d'y toucher et surtout pas, sacrilège! de s'en servir! Ouvrir et fermer une porte! Je vous le demande un peu!

2) Heureusement que pendant une courte période cette interdiction a été levée parce que pour une raison qui me dépasse complétement, la porte que nous utilisons d'habitude pour aller dans la cour était elle condamnée. Mais quand je dis "condamnée" c'était du sérieux : il y avait des barrières qui en défendaient l'accès et sur les barrières, des banderoles rouges et noires. Exactement comme celles, jaunes et noires, qui dans les films américains entourent une scène de crime sauf que dessus il n'était pas écrit "FBI", "LAPD" ou "NYPD" mais "Interdit par le rectorat de Paris" ( "RP" honnêtement, je n'aurais pas compris à quoi cela faisait référence)

3) Ah oui au fait, ces banderoles rouges et noires je les ai retrouvées sur les éviers des toilettes des filles. Le rectorat nous interdisait de nous laver les mains, sûrement parce que nous consommons trop d'eau.

4) Les ordinateurs de la salle de bibliothèques ont eux bizarrement disparus et ils sont tout aussi bizarrement réapparus au rythme de cinq par heure.

5) De la même manière, un siège a lui aussi étrangement disparu de l'amphithéâtre du centre Malher mais si les problèmes techniques de la Sorbonne ont finalement été réglés, ce n'est pas le cas pour ceux de ses annexes. Le fauteuil est toujours manquant : si jamais vous croisez dans Paris un fauteuil gris, très confortable, avec sur le côté droit une tablette pour prendre des notes, prière de le rapporter au 9 rue Malher 75004 Paris, métro Saint-Paul. En récompense, vous recevrez l'intégralité du dictionnaire Maitron qui recense l'ensemble des syndicalistes français depuis le 19ème siècle (cette récompense n'est valable que si le fauteuil est vivant et s'il n'a pas subi de blessures physiques ou psychologiques graves)

07 janvier 2007

Zazie dans le métro

(enfin dans le train plutôt)

J'aime bien prendre le train. J'aime bien les trains en général, ils vont vite, ils arrivent à une destination précise et ils prennent en main le destin de milliers de personnes en une journée. Ils sont grands, gros, massifs et rassurants. Ils soufflent et ahanent comme de gentils monstres dans lesquels on peut monter sans crainte de se faire avaler, qui nous épargnent de la fatigue et permettent de resserrer les distances entre nous et les personnes que nous aimons. Comme les monstres ils ont des noms rares, bizarres, barbares, "APOR" "GOTA" "RIVA". Ils me tiennent au chaud pendant que je finis ma nuit en nouant et dénouant les fils de mes pensées. Et en même temps, les trains sont souvent bondés, sales, bruyants de toutes les petites vies qu'ils ramassent et qui forment une cacophonie qui parfois m'écoeure. J'aime les trains mais j'aimerais aussi pouvoir m'en passer.


Pendant les vacances de Noël j'ai travaillé à L'isle-Adam, petite ville du Val-d'Oise (Vous savez où se trouve Paris? Vous avancez plein nord, vous tournez à gauche et quand vous voyez des champs, vous êtes arrivés!). Il me fallait prendre le RER C jusqu'à Saint-Ouen l'Aumône et de là prendre un vieux train gris qui tangait jusqu'à L'Isle-Adam. Et samedi, pour mon dernier jour de travail alors que l'esprit embrumé je râlais intérieurement contre ces parents irresponsables qui au lieu de suivre la scolarité de leurs enfants préfèrent payer des stages où envoyer leur progéniture y compris le samedi pendant les vacances et après c'est à moi de me lever et de me motiver alors que je n'en ai pas envie mais je ne peux quand même pas faire faux bond à mes employeurs cela ferait mauvais genre et j'en ai besoin de cet argent mais est-ce que j'en ai besoin à ce point-là non sûrement pas mais je ne sais pas dire non et je sais bien qu'ils n'ont personne d'autre à envoyer à l'Isle-Adam d'ailleurs qui voudrait y aller surtout en hiver il y fait froid et humide...

Bref, le conducteur a passé cette petite chanson qui m'a aussitôt plu parce qu'elle parlait des trains de banlieue et que vous pouvez écouter sur ma colonne de droite!

06 janvier 2007

Judose


Un sport dont j'ai découvert l'existence hier grâce à m6 (qui ose dire que m6 n'est pas une chaîne culturelle?).

"Alors que la Chine est le berceau de nombre d'arts martiaux anciens, de nouveaux sports continuent de voir le jour, notamment le Judose. Il s'agit d'un sport dont l'origine remonte à un jeu traditionnel de garçons où les concurrents se battent avec leurs genoux.

Des centaines de spectateurs étaient présents pour assister au nouvel événement sportif, qui s'est déroulé à l'Université centrale des Nationalités de Beijing.

Le Judose s'inspire d'un sport très ancien, qui était fort populaire chez les jeunes Chinois.
Les règles du jeu sont simples. Les concurrents se tiennent debout et s'attaquent avec un genou. Le joueur qui perd l'équilibre ou qui est projeté hors du cercle en premier perd une manche.
Les promoteurs du Judose espèrent que le caractère traditionnel de ce sport, fera de lui une attraction populaire."


Je dois avouer que je m'en moquerais totalement (parce que le sport et moi hein...) si je n'avais pas entendu cette savoureuse réflexion du gagnant du tournoi de Judose "Ce sport révèle le glamour qu'il y a en l'homme". Célibataires en manque d'hormones mâles dans votre quotidien, ne mangez plus de chocolat, ne regardez plus "Love actually" en boucle, cessez de jeter des tomates aux couples que vous croisez: matez des matchs de judose!

02 janvier 2007

Le Schtroumpf reporter: Tout d'abord, merci de nous accorder cette entrevue.
Dobby: C'est bien naturel.
Le Schtroumpf reporter: Alors Dobby comment qualifierez-vous l'année qui vient de s'écouler? Intéressante, épanouissante, mortifiante, humiliante, étonnante voire détonnante?
Dobby: Euuh...Normale.
Le Schtroumpf reporter (pense très fort "Et schtroumpf, encore une qu'a que dalle à dire, z'ont pas de vie ces gens-là? 'Oumpf j'aurais du apporter ma plume à Papote") : Mais pouvez-vous nous donner des illustrations de cette normalisation effrénée qui constitue pour vous la principale caractéristique, le symptôme même de 2006?
Dobby: En 2006 j'ai décroché un diplôme dont l'intitulé est compréhensible et qui indique clairement quelles sont mes compétences.
LSR (surpris, "Non, ils donnent des diplômes aux elfes de maison maintenant?" ndlr : nous donnons bien du travail aux Schtroumpfs!): Vraiment? De quel diplôme s'agit-il?
Dobby (plutôt fière): Une licence en histoire.
LSR (très, très surpris): Excusez-moi mais vous aviez parlé de compétences. Vous possédez donc un autre diplôme?
Dobby: Bah non.
LSR: ...
Dobby: ...
LSR: Bien, félicitations pour ce diplôme qui vous ouvre toutes grandes les portes...du master d'histoire. Si nous mettions votre vie étudiante de côté? Je sais, passons à votre vie sentimentale! Alors, quelles belles amours vous a apportées 2006?
Dobby: Hé bien, j'ai commencé à regarder la série "Scrubs" et j'adore, c'est vraiment très juste, à la fois drôle et intelligent. Je regarde depuis juillet et je suis complètement amoureuse de JD le personnage principal. J'ai aussi craqué pour le chanteur du groupe The Feeling, je le trouve très mignon, il chante des chansons de midinette, j'ai honte mais j'aime cela! Ah et puis il y a le nouveau documentaliste à la bibliothèque de la Sorbonne, il est trooop adorable je trouve. C'est mon nouveau fantasme de proximité, après mon collègue qui donnait des cours de maths, il a démissioné en main.
LSR (dubitatif): Hum oui c'est intéressant, mais je faisais allusion aux relations de couples réelles que vous aviez vécues en 2006.
Dobby: Des relations de couple réelles?
LSR: Oui!
Dobby: ...
LSR: ...
Dobby: ...
LSR (s'éclaircit la voix): Ah mais pardonnez-moi, nous avons dévié de notre sujet. Alors, quels autres domaines de votre vie se sont normalisés en 2006?
Dobby: Mes relations amicales. Certains de mes amis sont partis faire leurs études très loin de la région parisienne et depuis nous avions beaucoup de mal à communiquer. Tout était parfait quand on arrivait à se voir mais les incompréhensions naissaient à partir de discussions par mail ou msn. 2005 a vraiment été l'année des disputes et des reproches injustes, des deux côtés. Nous avons finalement réussi à entretenir des relations amicales saines malgré la distance! Heureusement parce que depuis quelques mois, ils sont à l'étranger, si l'on avait continué sur la même voie je n'ose pas imaginer ce que cela aurait donné! En 2006 j'ai aussi appris à connaître et apprécier une certaine personne dont je consultais le blog depuis quelque temps. Elle a fait appel à ses lecteurs pour trouver de nouveaux amis et dans mon cas je crois que cela a été réussi.
LSR (tente misérablement quelque chose): Mais à part vos amis...
Dobby: Oui?
LSR : A part vos amis donc, vous avez...vous avez une vie?
Dobby (réfléchit profondément): Ah!
LSR: Oui?
Dobby: En fait non, fausse alerte...Désolée.
LSR (soupir): Bien...Revenons-en à vos études.
Dobby: Mais je croyais que...
LSR (menaçant): Quoi? Tu croyais que quoi?
Dobby (effrayée): Rien, rien...Ah mes études ont été interrompus pendant deux mois! Ma fac a été occupée par des étudiants, le recteur a pris peur, plus personnes ne pouvaient entrer dans l'établissement. Il a aussi fait placer une centaine de CRS, gendarmes et policiers autour sans oublier les rues qui ont été fermées à la circulation. Je n'ai jamais vu autant d'uniformes! Enfin, cela m'a permis d'aller aux manifestations contre le CPE et d'assister à des AG où j'ai pu voir qu'il n'y avait pas d'âge pour pratiquer la démagogie...Et pas d'âge pour avoir des convictions et les exprimer!
LSR (étouffe un baillement): Oui et?
Dobby (petite voix): Je pensais que c'était intéressant...
LSR: Oh ça l'est, ça l'est...Bon et tes vacances c'était bien?
Dobby: Euh...Oui
LSR: Rien à ajouter?
Dobby: J'ai tenté une coiffure choucroute en vert et violet un jour.
LSR (intéressé): Tu as des photos?
Dobby: Non.
LSR: Tant pis... Bref c'était une année comme une autre...Y avait vraiment besoin d'une note sur ton blog pour ça?
Dobby: Euuh...Non.

Bonne année 2007 à tous !